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TORTOISE A L'ASSAUT DE LA CARTONNERIE

  • magazinemagma
  • 22 nov. 2016
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 sept. 2019


Ça faisait un bail que je ne m’étais pas rendu à la Cartonnerie de Reims, ce vaisseau amiral des musiques actuelles en Champagne (je n’ose dire Grand est, vu les autres salles de qualité de la nouvelle grande région). Bref si je me rends dans la ville des sacres ce n’est pas pour rendre hommage aux défunts rois, non ! La tête d’affiche de ce soir d’automne est plutôt alléchante : Tortoise !

Avant d'attaquer le plat de résistance, parlons un peu du groupe invité : Castus. Si la Belgique a enfanté de grands groupes pop, elle n'en est pas moins généreuse en proposition post rock et révèle de très bons groupes du genre dont nos Bruxellois font bien sûr partie.

Sur scène on ne compte pas moins de 5 guitares, une basse et une batterie. Chaque guitariste possède pléthore de pédales à effets pour proposer un voyage cosmique foutraque où les envolées "guitaristiques" sont légions. Même si la majorité des morceaux sont instrumentaux, des voix distordues, déformées, criées viennent briser le chaos maîtrisé des instruments.

Après la mise en bouche on rentre dans le vif du sujet avec un groupe mythique des années 90’s dans le domaine du post rock, j’ai nommé Tortoise ! Lorsque je lisais des interviews et chroniques de ce groupe de Chicago, je ne pensais même pas le voir un jour. La Cartonnerie l’a fait 25 ans après que j’ai découvert leur album phare « TNT ». Les membres ont bien sûr pris quelques rides et un peu d’embonpoint mais la fougue musicale est intacte. Tortoise fait partie de ces groupes post rock de légende qui vous mettent une claque de bout en bout !

Pendant leur set, pas de répit, les titres mêlant mélodies maîtrisés et impros stylistiques s’enchaînent. Parfois on a même l’impression d’être dans leur studio de répétition tellement la complicité se ressent. Les membres du groupe passent également avec aisance d’un instrument à l’autre. Des « battles » s’opèrent même entre les instruments centraux que sont les deux batteries du devant de la scène. Autant dire que le public jubile, le peu de communication avec celui-ci passe au second plan. Parlons peu, jouons bien !

Bric Vanel

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