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LES PUPPETMASTAZ, C'EST PAS GUIGNOL !

  • magazinemagma
  • 14 déc. 2016
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 sept. 2019


Je vais finir par croire que j’ai la poisse car chaque fois que je me rends au Silex, il pleut des cordes. Heureusement l'accueil et l'ambiance sont toujours chaleureux, de quoi sécher mes nippes !

Pour débuter la soirée, Woodini met tranquillement l’ambiance avec un set mêlant électro et hip hop. Ça se laisse écouter un verre à la main en attendant les Puppetmastaz. En 2003, je découvre les Puppetmastaz avec l’album « Creature funk » et le grand spectacle que propose le groupe Berlinois lors de ses concerts. Pendant une grande décennie, je lâche un peu l’affaire avant de découvrir leur dernier album paru cette année « Keep yo Animal ».

Le délire est toujours le même ! Un perchoir sur scène voit défiler des marionnettes foutraques et animalières : Panic the Pig, Snuggles the Bunny, Wizard the Lizard, Turbid the Toad, Frogga.

La marionnette la plus emblématique est sans doute celle de Mr Maloke, la taupe calée sous son chapeau haut-de-forme qui fait un peu office de chef d’orchestre. Le king fait même son apparition, mais il s’en prend plein la tronche comme représentant du rock !

Pendant presque deux heures, sous forme d’un hip hop décomplexé, des histoires se tissent entre les différents personnages. Les échanges s’apparentent à des battles grandiloquentes. En milieu de set, une cassure s’opère lorsque les marionnettistes rappeurs sortent de l’ombre (ils sont tout de même encore affublés de perruques, lunettes…) pour haranguer la foule présente dans l’antre du Silex. La température monte (tant mieux pour mes fringues!), le public bouillonnant en redemande après le retour des marionnettes sur leur perchoir. Autant dire que les gars de Puppetmastaz proposent une sacrée performance de bout en bout !

Bric Vanel

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