JEROME THOMAS, le grand architecte !

Nous avions rencontré il y a quelques semaines celui qui n’a plus rien à prouver au monde du cirque ou du cabaret, l’homme qui a su transformer le jonglage en un art savant, structuré en une sphère cubique, flirtant ici avec la danse, là avec le théâtre... Les pieds solidement ancrés dans le terreau de l’effort et de l’expérience et batifolant tout là haut avec la grâce. Jérôme Thomas, évoquait alors l’idée d’un spectacle comme un medley d’une vie de jonglerie, une énième mise en danger : le I Solo.

Ce soir nous y sommes ! Nous l’accompagnons jusqu’aux quelques marches qui mènent à la scène et partageons avec lui, dans un moment d’intimité, l’écho de sa pensée. Jérôme est seul en scène. Seul, face à lui même, face à une vie passée à apprivoiser l’apesanteur et le vide. Ground control to Major Tom… Thomas déclame, Thomas danse, Thomas explique et raconte son art, l’illustre. ... De la théorie à la pratique, un Don Quichotte contemporain entre en scène. Il brasse de l’air, fait chanter le vent, créer des langages sous son aile, fait siffler les balles. Jongleur, il joue avec l’éther et empli l’espace et le temps. La poésie nous éclabousse de lumière. Des constellations s’organisent autour de lui puis s’évanouissent. D’un bref numéro de cirque à ses débuts, Jérôme Thomas a toujours joué la montre façon Alice. Ses numéros, en expansion, nous révèle le monde selon Thomas, un monde où nous sommes suspendus entre ses bras. Un spectacle à évidement ne pas manquer !

JG

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