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OENO MUSIC FESTIVAL, UN FESTIVAL DE BONS GOUTS !

  • magazinemagma
  • 18 sept. 2014
  • 3 min de lecture

S’il y avait bien une raison de décaler vos vacances d’une petite semaine cet été, au risque de voir le prix des billets d’avion et des locations d’hébergements s’envoler, c’était sans aucun doute pour assister au nouvel événement bourguignon : L’Oeno Music Festival !

De la musique et du vin… La recette parait effectivement de bon goût!

Pour les dijonnais, pas besoin de prendre la voiture ! En effet, « l’Oeno » s’est installé le temps d’un weekend (vendredi 11 et samedi 12 juillet) sur le site du Zénith de Dijon (21) relié par Tramway jusqu’à des heures « décentes » (01h00 pour le dernier) ! Pour les autres, le lieu est facilement accessible en voiture et autres vans, et puis, un camping a été installé aux abords du lieu donc « No Souci » !

Dès le début du festival, on comprend vite qu’il faut être ponctuel car celui-ci est réglé comme une comtoise ! Les premiers concerts loupés – la faute au bar à vins – on lâche donc son Meursault ou son Marsannay direction la scène Grand Cru. Et comment mieux démarrer un événement mettant la musique et le vin à l’honneur qu’avec cette chanson : Red red wine, un titre qui pourrait devenir à coup sûr un hymne pour ce festival ! C’est donc UB40, en tête d’affiche, qui lance les festivités. Je ne tarde pas à apercevoir Ali Campbell, égal à lui-même, sobre (malgré la chanson) et tiré à quatre épingles dans son costume façon ska. La voix est posée de la même manière qu’il y a 30 ans lorsque je découvrais ce titre à la radio, le temps n’a rien changé !

Les concerts s’enchainent Nnenka, Morcheeba (qui malgré son élégance et son talent fera retomber le rythme du festival), Biga Ranx… Et bien sûr les Romanée Counteez, (un hommage à bacchus sans les Romanée serait une perfidie, un sacrilège !) avec leur punch habituel ! Mais il est déjà tard et demain on remet ça !

Au final, une première soirée entre eau et vin !

16h00, quelques rayons de soleil et une gueule de bois plus tard, je rate à nouveau les premiers concerts mais arrive à temps pour la Maison Tellier (Cf. Magma N°91, N°88 et N°62). Je n’aurai raté cela sous aucun prétexte. Aussi bon en live que sur platine, La MT est une réelle bouffée d’oxygène dans le paysage de la musique hexagonale. Cordes et cuivres se marient avec délicatesse sur des textes aussi beaux que profonds.

Migraine envolée !

On court voir les Têtes Raides qui donnent un très bon concert, puis suivent le Big dad, du reggae musette, le grand Winston Mac Anuff accompagné de l’homme à l’accordéon fou (ou de l’homme fou à l’accordéon), Fixi. Une fan exhibe un portrait les rassemblant elle et lui (cf. photo) en criant son nom… Le set démarre… Winston et Fixi abattent toutes leurs cartes, c’est un grand moment de spectacle et à 57 ans le Jamaïcain montre qu’il est encore bien vaillant.

On sent que ce soir l’ambiance est différente, la formule commence à prendre, les gens sont souriants, le temps clément, et puis, les artistes font leur « numéro » avec talent !

La CIP Bourgogne prend la suite de Renan Luce pour nous rappeler combien des moments comme celui-là ne seraient rien sans les intermittents du spectacle… (cf. Magma N°92)

On enchaine avec la Rue Ketanou, une valeur festivalière sûre, et bientôt les Johnny Mafia défoncent les portes de la scène Millésime à grands coups de grattes électriques et de batterie kittée. Le leader du groupe, échappé récemment d’un asile psychiatrique, est facilement reconnaissable à sa veste Adidas Challenger ainsi qu’à sa bouche en cul de poule. Un concert bien frappé (à suivre).

Les Ogres finissent par donner ses lettres de noblesse à l’Oeno qui ce soir a tout d’un grand festival !

On circule entre les différentes scènes, Heymoonshaker (le phénomène) par ici, Two Square Meters of Machine par là…

Ce festival aura su concentrer et contenter le plus grand nombre sur deux jours sans anicroche. Le site est resté propre et convivial malgré un premier rassemblement de 10000 personnes (quand même !) pour cette première édition.

On en redemande ! Vivement l’édition 2015…

(Mes excuses à TDC, Saï, Simple Men et les autres groupes que je n’ai malheureusement pas eu le plaisir de voir… La faute à qui ? Au bar, évidemment !)

JG

Pour en savoir plus : http://oenomusic-festival.com/

 
 
 

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