DETROIT : LA FAILLITE ?
- magazinemagma
- 4 déc. 2014
- 1 min de lecture

Zénith de Dijon, le 20 novembre 2014
Il est environ 21h30 quand le groupe Noir Désir – euh, Détroit ! pardon…- emmené par son leader Bertrand Cantat, monte sur la scène du Zénith de Dijon.
La salle est au ¾ pleine, le public est chaud, trop peut-être…
On envoie du Détroit, puis du Noir Des’ puis du Détroit …
La sauce prend difficilement, le public n’y est pas vraiment et Détroit a du mal à tenir la longueur… Pourtant, à son lancement, on avait décelé dans ce projet un intéressant potentiel ainsi qu’un grand plaisir à jouer de la part du groupe. Le passage de Détroit, à La Vapeur, (Dijon 21) avait même convaincu les plus sceptiques (cf. Magma magazine N°91). Mais ce soir, dans l’œil de mon objectif, outre celui de Cantat, les sourires sont retombés, les traits d’Humbert sont durs et tirés.
Pour Bertrand Cantat et ses musiciens, il faudra bien un jour tirer cette histoire au clair !
Assistons-nous à un concert de Noir Désir ou de Détroit? Le public, lui a un sérieux penchant pour le premier. Alors, quand annoncerons-nous le retour de Noir Des’ ? En effet, on ne lance pas un nouveau band avec les tubes d’un des groupes de rock français les plus influents du début du siècle, à moins d’en vouloir sa mort…
22h30, le public se réveille et Noir Désir emplit la salle de ses vieux démons : Tostaky, le Vent nous Portera, Comme elle vient…
Nostalgie quand tu nous tiens…
Photo et texte Jérôme Gaillard
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