LES NUITS DE CHAMPAGNE, UN FESTIVAL EN PLEINE EFFERVESCENCE !
- magazinemagma
- 9 nov. 2015
- 3 min de lecture
Par le plus pur des hasards, les Nuits de Champagne avait lieu durant la semaine de référence des fans du film Retour vers le futur (le fameux 21 octobre 2015), soit du 18 au 24 octobre.
Pour vous parler de cette 28e édition, j’ai décidé de remonter le temps avec ma Doloreane, autoradio à fond !
Je commence certainement par le groupe dont la moyenne d’âge est la plus jeune de tout le festival, 22-23 ans : Hyphen Hyphen. J’avoue que j’avais une appréhension à voir ce groupe étiqueté « électro pop ». Mais les premiers morceaux me rassurent ; les claviers et autres boîtes synthétiques ne sont pas omniprésents, c’est un vrai groupe qui ne se cache pas derrière des machines. Deux mecs et deux nanas avec une énergie à revendre qui ont mis le feu à la Chapelle Argence.
Pour le goûter, juste avant le concert d’Hyphen Hyphen, j’ai choisi d’aller à la 2e séance du Grand Choral. Toujours impressionnant de voir ces 900 choristes chanter à l’unisson les textes des invités, qui étaient cette année Souchon et Voulzy ! D’autant plus émouvant quand les invités se déplacent pour ajouter leur voix à la masse chorale. On a même eu droit à la venue de Yaël Naïm !
Vendredi, je prends le parti du jazz blues soul de Melody Gardot plutôt que d’aller voir le rap FM de Soprano qui a pourtant mis le feu au Cube. Pas de regrets, la miss Gardot a tout aussi réchauffé le théâtre de Champagne. Elle n’hésite pas à interpeller le public en français pour introduire les histoires qu’elle raconte dans ses chansons. Pour l’aider dans sa mission, son groupe est sans faille et très pro.
Pour finir la soirée et prendre la température, direction le Millésime (ou Chapelle Argence), je rate le petit remix entre amis qui est devenu une institution lors des Nuits. Je me contenterai des DJs qui mixent jusqu’au bout de la Nuit : Evok, Maat et Scarefinger.
Jeudi c’est relâche, d’autant que la soirée que j’attendais le plus est annulée faute de réservations. La Nuit des Nuits , première du nom (et dernière du nom ?) avec Aaron, Superpoze et The shoes ne fera pas partie de mes souvenirs pour cette édition. Dommage, j’aurai bien voulu voir ce que donnait le dernier album de The shoes en live.
Bref passons et retournons vers le futur avec le mercredi. Je squeeze la nouvelle star Christophe Willem et la soul envoûtante de Selah Sue pour monter dans la capsule spatio temporelle du sieur Oxmo Puccino en trio. Au cours de cette dernière date de la tournée, on voit la complicité qui s’est instaurée entre le rappeur (slameur ? conteur ? poète ?), le violoncelliste Vincent Ségal (toujours au top !) et Edouard Ardan, le guitariste. La version acoustique n’enlève en rien la force des textes d’Oxmo Puccino.
J’ai ouvert une autre faille spatio temporelle au cours de ces Nuits de Champagne en allant voir le concert de Tri Yann. Malgré le fait que le groupe soit déjà passé par Troyes, je n’avais pas encore eu l’occasion de les voir. Autant dire que c’est une belle surprise que de voir ce groupe plein de complicité (encore heureux après 44 ans de carrière) avec qui on a du plaisir à reprendre en chœur leurs classiques : Tri Martolod, la Jument de Michao… L’autre surprise est venu de Carlos Nunes et de son show musique celtique à la sauce galicienne avec comme instrument star : la gaita (cornemuse). Le gars est plein d’humour, le groupe interagit avec le public qui a même dansé sur la fin du concert. Mention spéciale tout de même au violoniste qui déborde d’énergie et le montre !
Au final, que de bons moments au cours de cette semaine, malgré quelques frustrations de ne pas avoir le don d’ubiquité pour voir plusieurs concerts en même temps, comme Jacob Diboum au Millésime ou alors le Off Off Off, concerts proposés dans les bars en lien avec l’infatigable association Dixsonance.
A l’année prochaine !
Brice Vanel
pour en savoir plus : www.nuitsdechampagne.com
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